Nous étions une vingtaine de participants accueillis chez les Saprophytes, tiers lieu très convivial à Hellemmes pour rencontrer Marie Fiers de l’AFAUP – Association Française de l’Agriculture Urbaine – venue en Métropole Européenne de Lille pour présenter les nouvelles orientations du réseau AFAUP dans le cadre des élections municipales 2026.

En 2025, le succès des 48h a été au rendez-vous car les habitants des différentes villes partenaires viennent en nombre avec leurs enfants découvrir les jardins dans une optique plutôt de loisirs que d’engagements de soutiens. Or, l’objectif majeur de ces rencontres annuelles est d’informer de la fragilité de la plupart des jardins qui reposent trop sur l’engagement tout au long de l’année de leurs responsables qui, pratiquement tous, connaissent des difficultés pour mener à bien leurs projets. L’utilité des jardins en villes, les liens sociaux qu’ils favorisent ne sont plus à prouver mais néanmoins les problèmes financiers sont tels que certaines structures risquent de disparaître alors, qu’au contraire, elles devraient se démultiplier dans un contexte de nécessité de privilégier les circuits courts, le bien manger et le renforcement des liens sociaux.

Cette situation avait été évoquée en 2024 et il avait été décidé de rédiger pour la version 2025 des 48h un manifeste pour dénoncer la précarité des structures liée à la nécessité de renouveler chaque année les contrats qui leur permettent de fonctionner. Il est prêt pour informer et alerter les futurs candidats aux élections municipales de 2026 sur les dangers de situations qui vont à l’inverse des transitions à mettre en place pour ralentir les impacts du changement climatique et leur proposer des pistes concrètes pour que les jardins perdurent et se multiplient.

2026 : c’est donc le moment d’agir en invitant les candidats dans le plus grand nombre de communes possible, à prendre connaissance de la situation et à signer le manifeste en s’engageant sur telle ou telle des dix propositions évoquées. La dynamique agriculture en ville ne demande qu’à se développer mais la grande majorité des porteurs de projet est trop silencieuse, écrasée par des contraintes journalières qui prennent le dessus alors que le réseau s’amplifie, que les innovations sont permanentes et ne demandent qu’à être partagées : la campagne électorale est un tremplin précieux pour un développement pérenne à long terme. 

Téléchagez le manifeste sur

https://www.afaup.org/ le-manifeste-de-l-agriculture-urbaine/